Déontologie

Tout professionnel de la sophrologie doit tenir une ligne de conduite bien précise. Plus communément, on l’appelle la posture thérapeutique du sophrologue. Ce qu’elle implique principalement ? Un positionnement éthique et une façon d’agir/d’interagir dans le respect de l’autre. Qu’il s’agisse de séances individuelles, d’ateliers de groupe ou d’interventions en entreprises, le sophrologue doit respecter un code de déontologie.

Voici quelques principes généraux inclus dans les codes de déontologie des sophrologues.

Ethique

Collaborateurs, clients, confrères : le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne fait partie des principaux éléments du code de déontologie en sophrologie. Le sophrologue s’engage ainsi à respecter la personne et son autonomie et traiter chaque individu avec dignité et respect. Cela implique l’absence de discrimination d’âge, de sexe, de couleur de peau, de religion ou d’appartenance politique.

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Confidentialité

Les sophrologues ont l’obligation de maintenir la confidentialité des informations partagées par leurs clients lors des séances. Les informations personnelles recueillies auprès des clients doivent être stockées de manière sécurisée et confidentielle. Il s’agit du secret professionnel, qui s’étend à chaque personne lors d’un atelier de groupe. Cette confidentialité n’est levée qu’en cas de nécessité légale ou en cas de risque pour la sécurité de la personne ou d’autrui.

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Compétence professionnelle

Tout sophrologue a acquis, en suivant une formation, des compétences lui permettant de proposer des services de sophrologie à ses patients. Cela intègre les cadres méthodologiques, théoriques, techniques et pratiques. Il doit exercer ses pratiques avec compétence, en s’assurant d’offrir des services de qualité aux clients.

Le sophrologue n’est en aucun cas apte à poser un diagnostic, ne doit pas aiguiller les choix thérapeutiques et ne s’immisce pas dans les traitements que prend actuellement le client. S’il n’est pas compétent sur un domaine, il doit faire preuve d’humilité et conseiller un professionnel de santé adapté aux besoins du client. Certaines situations impliquent de co-animer ou de sous-traiter avec des collaborateurs. Dans ce cas, le sophrologue assume totalement la responsabilité de leurs interventions.

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Intégrité

Une des valeurs essentielles dans tout exercice de la sophrologie : l’intégrité, qui englobe l’honnêteté, la droiture et la cohérence. Le sophrologue intègre agit avec probité, respecte les normes éthiques et les valeurs morales, tout en faisant preuve de rectitude dans ses actions. L’intégrité implique également la responsabilité des actes et le respect des engagements pris. Ainsi, tout sophrologue doit faire preuve d’honnêteté dans toutes ses interactions professionnelles, sans conflits d’intérêts, tout en restant fidèle aux normes éthiques du métier.

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Responsabilité

En tant que professionnel du bien-être mental, le sophrologue doit assumer plusieurs types de responsabilités. Tout d’abord, le thérapeute est responsable du bien-être des clients pendant les séances. Ce qui englobe : un environnement sûr et respectueux, des conseils et des techniques adaptés à chaque personne, en respectant ses limites. Il doit se conformer aux lois et réglementations applicables à sa pratique professionnelle, ce qui comprend aussi la confidentialité des informations des clients et la protection de leurs droits. Le sophrologue a la responsabilité morale d’agir dans l’intérêt supérieur de ses clients, en évitant tout préjudice et en favorisant leur bien-être global.

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